Abou Simbel

Abou-Simbel Lever … bien avant l'aurore ! car c'est le jour de visite du temple d'Abou Simbel. Debout à 2h15, petit déjeuner puis départ en car pour le site d'Abou Simbel qui se situe à 280 km d'Assouan. Les cars voyagent en convoi d'une vingtaine de cars, pour des raisons de sécurité. Lever de soleil dans le désert vers Abou Simbel La route est désertique jusqu'à l'arrivée à Abou Simbel. Nous sommes sur place à 7 heures du matin. Le temple d'Abou Simbel fait partie des vingt temples qui auraient pu être submergés par la construction du haut barrage d'Assouan et le remplissage du lac Nasser. Il a été entièrement démonté et reconstruit dans les années soixante, sous l'égide de l'Unesco. Une montagne artificielle a été crée, afin d'y intégrer ces temples rupestres, dans une fidèle reproduction de leur environnement d'origine. Les deux temples d'Abou Simbel furent creusés dans la falaise de grès nubien sur les ordres de Ramsès II (1301-1235 av. J-C.). Alors que le petit temple est dédié à la déesse Hathor et à Nefertari, l'épouse préférée de Ramsès II, le Grand Temple est consacré aux trois principaux dieux de l'époque ramésside: le dieu soleil Horakhty, Amon de Karnak et Ptah de Memphis, sans oublier le roi lui-même adoré en ce lieu comme un dieu.
		Temple de Ramsès II	Les quatre colosses de la façade représentent Ramsès II assis, coiffé du némès que surmonte le pschent, le visage souriant. Sur leur pectoral et sur leurs bras se répète le cartouche royal. Sur les flancs du siège sont figurés des captifs. A droite et à gauche de chaque colosse, les filles, les fils, l'épouse et la mère du pharaon sont représentés en taille réduite; leur image n'atteint pas même le genou du roi.

				salle hypostyle
L'allée de colosses osiriaques mène, via la salle hypostyle, au sanctuaire
			Représentation symétrique du Hâpi incarnant la crue du Nil	Bourrelets de graisse et seins tombants symbolisent la générosité de la crue.
		Ramses II sur son char à la célèbre bataille de Qadesh

	Abou Simbel renferme le pronaos, une salle remarquable de 18 mètres de profondeur, dont le plafond, orné de vautours aux ailes déployées et de légendes royales, repose sur 8 piliers osiriaques. Leurs côtés sont gravés de scènes d'offrandes. Sur les parois se déroulent les différentes phases de la bataille de Qadesh, opposant Ramsès II aux Hittites.		Vue générale des temples de Ramsès II et de Néfertari
Temple d'Hator	Les six colosses taillés dans le roc qui forment la façade du temple d'Hathor atteignent 10 mètres de haut. Il s'agit d'un sanctuaire consacré à la déesse de la joie et de l'amour, figurée ici sous les traits de la reine Nefertari.		L'image de la reine en costume d'Hathor domine le temple, entourée de 4 colosses aux traits de Ramsès II. Comme toujours, à hauteur du genou du pharaon, se dressent les statues de ses fils; aux pieds de la reine se trouvent celles des princesses royales. L'intérieur comprend un pronaos dont le plafond est supporté par 6 piliers hathoriques disposés en 2 rangées; ils portent, à près de 3 mètres de haut, le beau visage de la déesse aux oreilles de vache.
Temple de Ramsès II	La hauteur des colosses, de la plante des pieds à l'extrémité de la coiffure, est de 20 mètres environ, le front de 0,59 m; le nez de 0,98 m; l'oreille de 1,06 m; l'oeil de 0,84 m et la bouche de 1,10 m. La largeur de la face d'une oreille à l'autre est de 4,17 m. Plus que ces dimensions, ce qui frappe, c'est la beauté et l'expressivité des visages, et la perfection de l'exécution.		Hiéroglyphes sur la façade du temple de Ramsès II. En attribuant son invention au dieu Thot, les Egyptiens traduisent le miracle d'une mise au point extrêmement rapide: parfaitement constituée dès l'origine, cette écriture ne subira pas de modification notable jusqu'à son abandon définitif dans les premiers siècles de notre ère. Seul le nombre de signes passe, au cours des millénaires, de 700 environ à près de 5000.
Aéroport	Et c'est le départ vers Le Caire